Japon : Nuage radioactif

La centrale nucléaire de Fukushima (250 km au nord-est de Tokyo) est arrêtée depuis le séisme d'une magnitude de 8.9 et le tsunami dévastateur du 11 mars qui ont endommagé les systèmes de refroidissement des installations.
Suite aux différentes explosions survenues ces derniers jours, les autorités japonaises tentent actuellement de déverser de grandes quantités d'eau sur les réacteurs de la centrale nucléaire. Depuis Mercredi, les conditions météo compliquent les opérations de secours, notamment en raison des chutes de neige et des températures négatives. Le nombre des morts confirmés et des personnes portées disparues à la suite du séisme et du tsunami au Japon approchent désormais les 20.000, huit jours après la catastrophe.

Simulation : Vue globale

Il convient d'interpréter ces cartes avec prudence car très peu d’information sur le niveau de radioactivité présent à la source est disponible mais il est évident que des poussières radioactives s’échappent des centrales accidentés.
Or, pour calculer correctement la propagation et la dispersion du nuage radioactif il faut intégrer la source (quantité, teneur, durée de l’émanation). Ensuite, vient le calcul à partir des paramètres météo (humidité, vents, mouvements verticaux, intensité des précipitations), non seulement autour de Fukushima mais aussi, jour après jour, sur une zone d’autant plus vaste que le nuage radioactif s’éloigne de son point d’origine.

Source : http://www.weatheronline.co.uk

 Zoom sur le Pacifique :

 Source : http://www.weatheronline.co.uk

Et pour la Belgique ?

En ce qui concerne les risques pour la Belgique, cette simulation montre bien que le nuage est encore loin de gagner notre pays. Il lui faudrait certainement plusieurs jours pour le faire et, même si c'était le cas, les particules radioactives seraient alors bien trop diluées pour constituer un véritable danger à notre échelle.

Vous pouvez consulter en temps réel les mesures de radioactivité dans votre région: http://telerad.fgov.be/